Un an après la première prise de contact, le créateur du Sensorwake annonce un partenariat avec une chaîne d’hébergement en Asie.
Les CES se suivent et ne se ressemblent pas pour Bescent. Installés sous le nom de Sensorwake lors des deux précédentes éditions, ces inventeurs d’un réveil olfactif repérés par Google vont cette fois privilégier les affaires au buzz médiatique. « Nous avons pris davantage de rendez-vous avec des distributeurs américains et asiatiques mais aussi des représentants de grands groupes pour discuter de partenariats », souligne Guillaume Rolland, le jeune fondateur de la start-up nantaise.
Ce deuxième modèle de développement avait commencé à se concrétiser dans les allées du salon de Las Vegas, il y a un an. Un premier contact venait d’être pris avec le groupe HIS. Cette année, la jeune pousse et l’agence de voyages, qui détient des hôtels dans toute l’Asie, officialisent leur partenariat. « Les clients de soixante établissements du groupe pourront se réveiller grâce au parfum de notre produit puis, s’ils sont convaincus, l’acheter au moment de quitter l’hôtel », détaille Guillaume Rolland. En somme, l’hôtelier devient distributeur.
Ventes sous licences Disney
La start-up aux 13 salariés affirme avoir déjà écoulé 20.000 réveils Sensorwake depuis sa création en 2015. Elle entend doubler ce nombre en 2018. « Ce partenariat nous demande de configurer spécifiquement nos produits qui seront installés dans les chambres d’hôtel mais nous le faisons car nous pensons que ce sera un relais business important », poursuit l’innovateur. Bescent s’est fixé un objectif de chiffre d’affaires annuel issu de ce type de partenariats à 1 million d’euros sur cette année. Les revenus issus de la vente de radio-réveils olfactifs pour enfant sous licence Disney ou Universal, produits en partenariat avec Lexibook (un leader du jouet électronique), viendront s’ajouter à ceux générés par le Sensorwake.
Ce CES 2018 sera aussi l’occasion de présenter aux distributeurs de nouveaux modèles enfants, notamment aux couleurs de Spiderman. Salon après salon, Bescent tisse sa toile.
Source : https://www.lesechos.fr/tech-medias