Diffuseurs à roseaux, palettes aromatiques pour tiroirs, vaporisateurs d’ambiance… Une tendance se confirme dans nos intérieurs : le nez est à la recherche de perceptions. Le parfum serait-il devenu le nouveau chouchou de la déco?
Odeurs de cuir, senteurs boisées, ambrées, fumées… on embaume nos pièces comme dans les grands hôtels et les boutiques chics qui emploient les fragrances pour se donner une signature.
D’après Lucie Bernier, cofondatrice de Pure Living et créatrice des parfums Lucia et Rue de Marli, la situation économique défavorable et la tendance du retour aux sources et aux valeurs plus authentiques expliqueraient en partie le grand intérêt pour la parfumerie d’intérieur.
«On dépense moins, mais on mise sur des objets durables. La clientèle s’est élargie avec les hommes qui veulent aussi du raffinement et est plus individuelle, avec l’éclatement des familles», ajoute-t-elle.
En fait, la maison est devenue le lieu pour se faire du bien. D’où l’envie de modeler des univers odorants qui évoquent des souvenirs agréables et des émotions, de combiner différents parfums pour mieux se composer un espace sur mesure et personnalisé, ou même d’adopter des notes différentes pour chaque pièce.
«Les gens ont un goût plus prononcé pour les produits spécialisés, bien formulés, avec de beaux ingrédients. Ils ont du plaisir à redécouvrir leur nez !», constate d’ailleurs Nancie Ferron, de La Maison Lavande.
L’OBJET DE LUXE
Synonyme de relaxation et de cocooning, la bougie reste un rituel incontournable et les diffuseurs par capillarité, les fameuses tiges de roseau, continuent de plaire à plusieurs pour leur gestuelle différente.
Petites et grandes marques n’ont pas manqué de flairer la tendance et d’explorer ce nouveau territoire avec des objets luxueux.
BONNES PRATIQUES D’UTILISATION
On vaporise le parfum dans les airs, et non pas sur les objets et les tissus. Quelles odeurs choisir ? « On y va selon où on se trouve plutôt que selon les aires de vie : des jus floraux si on est en ville, des boisés si on est en campagne, des senteurs végétales et aquatiques si on est près de l’eau », propose Claudio Luti, président de Kartell.
SOURCE : www.lapresse.ca Photo fournie par Ingalls Photography, courtoisie d’Apparatus